Terres de peintres

La Bretagne, le Finistère et la Cornouaille, ont toujours été des terres de villégiature et d’inspiration privilégiées pour de nombreux artistes peintres. Quimper est un haut lieu de tradition picturale, les rues quimpéroises sont jalonnées de galeries d’art proposant un large panorama des écoles d’hier et de la création contemporaine.

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vion sermon paul gauguin

Pont Aven, la cité des peintres

Fréquenté depuis 1860 par des peintres, Pont-Aven a atteint sa célébrité maximum en 1886 avec la naissance de l’école de Pont-Aven, autour de Gauguin, Bernard, Sérusier. Des expositions et des circuits sur les lieux ayant inspirés ces peintres sont proposés. Pont-Aven est également riche de nombreuses galeries d’art.

La venue de Paul Gauguin et de ses disciples à Pont-Aven puis au Pouldu marque un tournant important dans l’histoire de la peinture. Émile Bernard, Maxime Maufra, Henry Moret, Charles Filiger, Paul Sérusier ont, sur les conseils de leur maître, présenté une nouvelle conception picturale en rupture totale avec l’essentiel des pratiques traditionnelles. En créant ce mouvement appelé le synthétisme, ils ont ainsi ouvert la voie à un courant de peinture libéré des principes académiques. L’autoportrait au Christ Jaune, le Christ vert de Gauguin, le Talisman de Sérusier, le paysage du Pouldu de Filiger, Pont-Aven ciel rouge de Maufra ne sont que quelques-unes des très célèbres oeuvres du groupe.

Musée de Pont Aven

Découvrez l’oeuvre des artistes inspirés par la Bretagne et plus particulièrement par Pont Aven. Le nouveau parcours permanent, enrichi de dons et acquisitions récents, présente des oeuvres de Paul Gauguin, Emile Bernard, Paul Sérusier et d’autres artistes de l’école de Pont Aven. Des outils pédagogiques et accessibles à tous permettent aux visiteurs de comprendre ce courant artistique, tout en déambulant dans des espaces offrant confort et points de vue imprenables sur les paysages de la ville.

Lionel Floch, vue de Pont Croix

Les peintres de Concarneau

De 1870 à 1950, deux générations d’artistes, venus des quatre coins du monde, sont tombées sous le charme de la conque de Cornouaille. Autour de la cité moyenâgeuse, ville close protégée sur son îlot, étaient rassemblés tous les motifs pour plaire aux artistes amateurs de pittoresque : un superbe patrimoine architectural, une population active de marins, d’ouvrières et de paysans en costumes traditionnels et une importante flottille. Ce spectacle haut en couleur, sons et lumières, émerveille peintres et photographes bien accueillis par la population locale. Naturalistes, réalistes, néo et post-impressionnistes s’y sont côtoyés ou succédés par dizaines. Petits-maîtres sensibles à la vie quotidienne, à la beauté du port et aux coutumes locales, ils nous ont légué des témoignages des grandes heures de la vie concarnoise au pied des fortifications d’une ville close, quatrième place forte de Bretagne. Ce ne fut certes pas la révolution picturale comme à Pont-Aven, la cité voisine, mais, durant quasiment un siècle, un moment d’état de grâce pour Concarneau. Théophile Deyrolle, décédé à Concarneau en 1923 et son beau-frère et ami Alfred Guillou, sont considérés comme les fondateurs de l’Ecole de Concarneau

Les peintres de Pont Croix

Pont-Croix propose une magnifique étape de la Route des Peintres. Entre 1920 et 1939, Lionel Floch est la figure centrale d’une école de peinture à Pont-Croix.

Les peintres du Faouët

Dès le milieu du XIXe siècle, Le Faouët, riche de ses traditions et de son patrimoine, attire de nombreux artistes français et étrangers à la recherche de motifs nouveaux. Séduits par l’architecture des chapelles St Fiacre et Ste Barbe et leur pardon, par l’animation de la place des halles les jours de marché, et surtout par la sincérité de cette population dans la pratique des traditions, les peintres et photographes découvrent dans cette petite cité une source d’inspiration inépuisable.

C’est surtout à la fin du XIXe siècle que cette petite cité se transforme en véritable foyer artistique. L’arrivée du chemin de fer en 1906 facilité l’accès à cette bourgade rurale et favorise très certainement une ouverture vers le monde extérieur. A cette époque, les hôteliers s’équipent notamment d’ateliers pour artistes et de tout le confort moderne.

E. Sonrel, Femme et enfants sur la place des Halles du Faouët

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